Le vol Air France, transportant un débris d'avion retrouvé à La Réunion et qui doit être expertisé pour déterminer s'il s'agit d'un débris du vol MH370 disparu depuis mars 2014, s'est posé samedi matin l'aéroport parisien d'Orly, selon Aéroports de Paris (ADP). Le vol AF671 s'est posé à 6h17 en provenance de Saint-Denis de la Réunion, précise ADP sur son site internet. Emballé dans une caisse, le débris long de deux mètres doit maintenant être convoyé par la route, escorté par des gendarmes, à Balma, près de Toulouse, où il sera expertisé à partir de mercredi.

Des experts estiment que le fragment découvert mercredi sur une plage de la Réunion correspond à un flaperon de Boeing 777, un volet bordant les ailes d'avion que les pilotes actionnent au décollage ou à l'atterrissage. L'avionneur américain Boeing a annoncé vendredi qu'il allait dépêcher une équipe "technique" en France pour prendre part à l'expertise, qui doit également associer des Malaisiens.

Des morceaux d'une valise marron retrouvés jeudi à proximité du débris d'avion, seront également expertisés dans un laboratoire de la gendarmerie près de Paris, selon le parquet de Paris.

Lundi, un des trois magistrats français chargés de l'enquête, un représentant des autorités judiciaires malaisiennes, un autre du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), les gendarmes français et des experts malaisiens se réuniront à Paris. La justice française s'est saisie car quatre des 239 victimes du vol Malaysia Airlines disparu le 8 mars 2014 sont français.http://www.bfmtv.com/international/mh370-l-avion-rapportant-le-debris-decouvert-a-la-reunion-arrive-a-paris-orly-905055.html

La police de Pékin a démantelé une usine de contrefaçon d’iPhone qui avait fabriqué près de 41 000 iPhones d’une valeur de 19 millions de dollars.

Apple est l’une des marques les plus populaires en Chine et les autorités redoublent d’efforts pour réduire la contrefaçon d’iPhone qui connait un boum croissant dans le pays. Les entreprises font pression sur les autorités pour démanteler toutes les usines de contrefaçon sur les marques populaires. La police a arrêté 9 personnes incluant un couple marié qui géraient une usine de contrefaçons d’iPhone. Cette usine était cachée derrière une boutique de maintenance de téléphone.

Dans cette usine de contrefaçons d’iPhone, la police a trouvé 6 lignes d’assemblage et les coupables ont admis qu’ils avaient créé cette usine en janvier 2015. Ils avaient recruté des centaines d’employés qui recyclaient des composants pourris provenant de téléphones usagés pour les installer dans des téléphones qui ressemblaient à l’iPhone. La police a saisi près de 1400 exemplaires de faux iPhone, mais les autorités estiment que l’usine a fabriqué 41 000 contrefaçons d’iPhone dont certains ont été vendus aux États-Unis et en Europe.

Selon les premières constatations, le cout de production d’un faux iPhone revenait à 18 dollars tandis que le modèle original d’un iPhone peut atteindre les 400 dollars et plus selon les modèles. Apple n’a pas souhaité commenter, mais on sait que ce sont les autorités américaines qui ont incité la police de Pékin à faire cette descente. La contrefaçon d’iPhone et d’autres produits de grande marque fait partie de l’industrie chinoise. En 2011, des blogueurs ont visité la province de Kunming dans le sud-ouest de la Chine. La contrefaçon d’iPhone peut aller tellement loin que ces blogueurs ont même vu de fausses boutiques Apple avec des employés qui portaient le même uniforme que les employés légitimes de la marque à la pomme.

Il a joué, il a perdu. Un jeune homme de 27 ans a embarqué la semaine dernière à bord d'un train au départ d'Austerlitz, vêtu d'une tenue de contrôleur SNCF, dans l'idée de réussir ainsi à échapper au contrôle des billets. Raté: ses "collègues", qui l'ont rapidement identifié comme un imposteur, ont prévenu la police des transports, révèle Le Berry Républicain.

A l'arrivée du train en gare de Vierzon, en début de soirée, le jeune homme a été débarqué et placé en garde à vue. Il est reparti libre, avec une convocation devant la justice pour vol et port illégal d'uniforme.

Il risque cher devant la justice

Le fraudeur avait réussi à s'introduire dans les vestiaires professionnels de la gare d'Austerlitz, et à dérober une tenue d'agent ferroviaire. Joint par BFMTV.com, la SNCF n'était pas en mesure d'indiquer dans l'immédiat si une plainte allait être déposée contre lui.

Le jeune homme risque jusqu'à un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende, d'après l'article 433-14 du Code pénal. S'il avait "simplement" voyagé sans billet, il aurait dû s'acquitter de la modique somme de...50 euros.